ATHLETES IN MOTION ATHLÉTES EN MOUVEMENT

Tom Longboat is of the Onondaga First Nation community and was born in a log house on the Six Nations reserve in the summer of 1887. During the years prior to World War I, Tom Longboat was the most dominant runner in the world, and his accomplishments are still felt today.

Tom Longboat est membre de la Première Nation Onondaga et il a vu le jour dans une maison en bois rond de la réserve des Six Nations pendant l'été 1887. Dans les années précédant la Première Guerre mondiale, Tom Longboat était l'un des meilleurs coureurs au monde et son héritage est toujours bien vivant aujourd’hui.

In the fall of 1906, Longboat won the first of three consecutive 15-mile Ward Marathons in Toronto. But it was in April 1907, that he rose to international prominence when he captured the Boston Marathon in record time, with a time nearly five minutes faster than the previous best. 

À l’automne de 1906, Tom remporte le premier de trois marathons de quinze miles sur Ward Marathon de Toronto. Mais c’est en avril 1907 qu’il prend de l’importance quand il s’empare du Marathon de Boston en un temps record, avec cinq minutes d’avance sur son dernier meilleur temps.

Longboat was able to win the acceptance and support of many Canadians through his long-distance running. In 1907, after winning the prestigious Boston marathon in record-breaking time, Longboat returned to Toronto where he was greeted by thousands of cheering fans and walked among them in a torch-lit parade. It was quite remarkable for Longboat to have gained such popularity, because there was a very powerful belief at that time that First Nations peoples were inferior to people of European descent. During Longboat's era, First Nations peoples not only were barred from voting and attending university, but also were not even considered Canadian citizens.

Grâce à la course de fond, Longboat a gagné l'acceptation et l'appui de nombreux Canadiens. En 1907, après sa victoire au prestigieux marathon de Boston dans un temps record, il est rentré à Toronto où il a été accueilli par des milliers de spectateurs en liesse dans un défilé aux lanternes. Une telle popularité était exceptionnelle parce qu'à l'époque, la croyance voulait que les membres des Premières Nations soient inférieurs aux personnes d'origine européenne. Les peuples de Premières Nations n'avaient pas le droit de vote ni d'aller à l'université. Ils n'étaient même pas considérés comme des citoyens canadiens.

Longboat's pursuit of an Olympic gold medal in 1908 started badly and ended worse. Before the Games even began, American officials claimed that the First Nations runner had trained and competed as a professional, thus forfeiting his amateur status and making him ineligible for Olympic competition. Amazingly, the Canadian Amateur Athletic Federation, as part of its struggle over the control of amateur sport in Canada with the Amateur Athletic Union, supported the American case. Public sympathy and nationalist sentiment swung in Longboat's favour, however, and he headed to London as one of the favourites in the Olympic marathon. However, Longboat collapsed as the race reached 20 miles.

Sa poursuite de la médaille d’or olympique en 1908 connaît un mauvais départ et se termine encore pire. Avant que les Jeux ne commencent, les officiels américains déclarent que le coureur des Premières Nations se sera entraîné et aura concouru en tant que professionnel, lui confisquant par le fait même son statut amateur et, du coup, son droit de participer aux Olympiques. Étonnamment, l’Association canadienne de sport amateur, dans le cadre de son combat avec l’Amateur Athletic Union pour le contrôle du sport amateur au Canada, supporte l’opinion américaine. La sympathie du public et un sentiment de nationalisme tournent toutefois en faveur de Tom Longboat et il se rend à Londres comme l’un des favoris du marathon olympique. Cependant, Tom s’effondre alors que la course s’étend sur vingt miles.

Rumours circulated that Longboat had been sabotaged, perhaps even by his own handlers, and that he had been administered an illegal stimulant. The fallout from the London Olympics reiterated many of the stereotypes that Longboat faced throughout his career: "Indian" athletes were lazy, wouldn't follow training regimens, and Longboat was stubborn and too fond of alcohol. Longboat attempted to escape these slights by buying out his contract and taking control of his career. The Olympic scandal had only fueled public interest in long distance running. In 1909, a world professional marathon championship was staged indoors at New York's Madison Square Garden and Longboat defeated the world's best runners.

Des rumeurs circulent selon lesquelles il aurait été saboté, peut-être même par ses propres responsables, et qu’on lui aurait administré un stimulant illégal. Les répercussions des Olympiques de Londres réitèrent plusieurs des stéréotypes auxquels Tom est confronté tout au long de sa carrière: Les athlètes « amérindiens » sont paresseux, ne suivent pas les régimes d’entraînement, et Tom est entêté et aime trop l’alcool. Il tente d’échapper à ces affronts en rachetant son contrat et en reprenant le contrôle de sa carrière. Le scandale olympique n’aura fait qu’attiser l’intérêt public pour la course de longue distance. En 1909, lors d’un Championnat du Monde de marathon professionnel en salle organisé au Madison Square Garden de New York et Tom l’emporte sur les meilleurs coureurs au monde.

When he was 38 years old, a friend encouraged him to try his hand at golf. He took to the game instantly, and success was not far behind. In 1897, Lyon reached the semi-finals of the Canadian Amateur championship, and a year later he captured the first of his eight national amateur championships winning the final match 12 and 11. In 1904, Lyon traveled to St. Louis to take part in the golf tournament that was taking place as part of the Olympic Games.

À l’âge de 38 ans, un ami l’encourage à s’essayer au golf. Il prend immédiatement goût au jeu, et le succès est presque instantané. En 1897, George Lyon atteint les demi-finales au Championnat amateur canadien et l’année suivante, s’empare de son premier de huit Championnats nationaux amateur en remportant le match final en 12 et 11. En 1904, George Lyon se rend à St-Louis pour prendre part au tournoi de golf tenu dans le cadre des Jeux Olympiques.

He finished seventh out of the 86 golfers who took part in the 36-hole qualifier to earn a spot in the match playdowns that would decide the final placings. He moved easily into the final where he faced U.S. Amateur champion Chandler Egan, who was 21 years old. Lyon was 46.

Il termine septième parmi les 86 golfeurs qui participent à une ronde de qualification de 36 trous pour se tailler une place dans les éliminatoires pour le classement général. Il se classe facilement en finale où il fait face à Chandler Egan, le Champion amateur des États-Unis, âgé de 21 ans. George lui, en a 46.

In the finale, the Canadian was one hole up after the morning's 18 holes, played in pouring rain. When the afternoon heat came out, it was the younger man who faltered, and Lyon captured the gold medal by winning the 36-hole match 3 and 2. Ridiculed throughout his career for his unorthodox swing, which he imported from his cricket and baseball-playing days, Lyon responded with prodigious drives, which often exceeded 280 yards.

Dans la finale, après les dix-huit trous de l’avant-midi joués sous une pluie torrentielle, le Canadien a un trou d’avance. À la chaleur de l’après-midi, c’est le plus jeune joueur qui chancelle et George s’empare de l’or en gagnant le 36 trous en 3 et 2. Ridiculisé tout au long de sa carrière pour son élan peu orthodoxe qu’il tient de ses jours de cricket et de baseball, George répond par d’extraordinaires coups de départ extraordinaires qui excèdent parfois jusqu’à 280 verges.

One of the most accomplished golfers in Canadian history, he won the Canadian Amateur championship eight times between 1898 and 1912, and the Canadian Senior Amateur championship ten times between 1918 and 1930, the last at the age of 71. Lyon also won four North American Seniors championships and was runner-up at both the United States Amateur and Canadian Open championships.

Un des golfeurs canadiens les plus accomplis de l’histoire, il rafle le Championnat amateur canadien à huit reprises entre 1898 et 1912, et le titre de Champion amateur canadien senior à dix occasions entre 1918 et 1930 – ce dernier à l’âge de 71 ans. George Lyon remporte en plus quatre Championnats seniors nord-américains et termine deuxième au Championnat amateur des États-Unis et à l’Omnium Open du Canada.

Susan Nattrass, Canada's modern Annie Oakley, is a pistol-packing pioneer who has remained at the forefront of her sport for nearly four decades. The world's leading female trapshooter throughout most of the 1970s, Nattrass has forged new ground for women in what is traditionally a male-dominated sport and successfully lobbied for the inclusion of women's shooting events at the Olympic Games.

Susan Nattrass, la Annie Oakley du Canada moderne, est une pionnière du pistolet qui sera demeurée à la tête de son sport pendant près de quatre décennies. La meilleure tireuse au pigeon au monde pendant la majeure partie des années 1970, Susan Nattrass établit de nouvelles bases pour les femmes dans un sport traditionnellement dominé par les hommes et réussit à faire des pressions afin que les compétitions féminines de tir au pigeon soient reconnues aux Jeux Olympiques.

The daughter of former Olympic trapshooter Floyd Nattrass, Susan was exposed to the sport at a young age. She began shooting at the age of 12, and by 18 had collected her first major victory at the Golden West Grand in Reno, Nevada, beating out nearly 1,300 competitors, most of them men, in the second most important competition in North America. Soon after, Nattrass began to sweep championship events across the continent. She held the national women's title from 1968-83, was the top all-around woman in North American standings from 1973-77 and captained the women's All- American trapshooting team from 1973-77.

Fille de l’ancien tireur au pigeon olympique Floyd Nattrass, Susan was exposed to the sport at a young age. She began shooting at the age of 12, and by 18 had collected her first major victory at the Golden West Grand in Reno, Nevada, beating out nearly 1,300 competitors, most of them men, in the second most important competition in North America. Soon after, Nattrass began to sweep championship events across the continent. She held the national women's title from 1968-83, was the top all-around woman in North American standings from 1973-77 and captained the women's All- American trapshooting team from 1973-77.

Upon winning her first title at the Women's World Shooting Championship in Switzerland in 1974, Nattrass stated: "To me, this was the ultimate in World Class competitions and something I had always dreamed of achieving." Unlike a dream however, Nattrass's success was not fleeting; she reclaimed her world title five times in a row, a remarkable achievement for an athlete in any sport. In 1976, Nattrass was the first female trapshooter to compete at the Olympics.

Après avoir remporté sa première victoire au Championnat du Monde féminin de tir au pigeon de la Suisse en 1974, Susan déclare : « Pour moi, c’est l’ultime compétition de Classe mondiale, une à laquelle je rêve depuis toujours de participer. » Cependant, contrairement à un rêve, son succès n’est pas éphémère; elle réclame son titre de championne du monde cinq fois d’affilée, un exploit remarquable pour tout athlète, peu importe la discipline. En 1976, elle est la première tireuse au pigeon à concourir aux Olympiques.

Her success required remarkable dedication, as competitive shooting enjoyed only minimal public recognition and sponsorship in Canada, and expenses for equipment and travelling to compete were considerable. However, Susan's dynamic performances were not motivated by competitive rivalry, as she explained, "I'm not out to beat somebody. I just try to do the best that I can. When I get selfish ...I don't do very well." She found fulfillment instead by challenging herself to constantly improve the mental and physical focus required to shatter clay targets with a shotgun that were flying at all angles through the air at 90 miles an hour.

Pour obtenir pareil succès,elle a dû faire preuve d'un dévouement soutenu, car le tir de compétition jouissait d'une grande reconnaissance et d'un soutien financier limités au Canada. De plus, les dépenses liées à l'achat d'équipement et aux voyages étaient énormes. Toutefois, les performances dynamiques de Susan n'étaient pas motivées par l'esprit de compétition, comme elle l'explique : « Mon objectif n'est pas de battre quelqu'un. J'essaie seulement de faire de mon mieux. Lorsque je me montre égoïste... cela ne me réussit pas. » Elle s'accomplit au contraire en se mettant au défi d'améliorer constamment les habiletés mentales et physiques requises pour atteindre des cibles en argile lancées à différents angles à une vitesse de 90 milles par heure.

Born December 15, 1969 in Saint-Marc-des-Carrieres, Quebec, Petitclerc didn’t have athletic dreams or aspirations until age thirteen when an accident involving a barn door resulted in her permanently losing the use of her legs. Petitclerc defied the threat of immobility by taking up swimming, which helped her stay active and develop physical strength. When she was eighteen, she took part in her first wheelchair race. Despite coming in dead last, she fell in love with the sport, and four years later, she competed in the 1992 Barcelona Paralympic Games, winning two bronze medals.

Née le 15 décembre 1969 à Saint-Marc-des-Carrières au Québec, Chantal ne rêvait ou n’aspirait pas à devenir une athlète jusqu’à l’âge de 13 ans, lorsqu’un accident impliquant une porte de grange lui fait perdre l’usage de ses jambes de façon permanente. Chantal a défié la menace de l’immobilité en s’adonnant à la natation, sport qui l’a aidée à rester active et à développer sa force physique. À 18 ans, elle a participé à sa première course en fauteuil roulant. Malgré le fait qu’elle ait terminé la course bonne dernière, elle est tombée à amoureuse du sport et 4 ans plus tard, elle a participé aux Jeux paralympiques de 1992 à Barcelone, remportant 2 médailles de bronze.

Between 1992 and 2008, Chantal achieved unprecedented success as a Paralympian, collecting 21 medals, 14 of which were gold, and smashing multiple world records in her sport. In a tour de force performance, she won every race she entered at the 2004 Paralympic Games, setting a new record by capturing a total of five gold medals.

Entre 1992 et 2008, Chantal Petitclerc a connu des succès sans précédent en tant que Paralympienne, amassant 21 médailles, dont 14 d'or, et fracassant de nombreux records du monde dans son sport. Dans un véritable tour de force compétitif, elle a gagné toutes les courses auxquelles elle s'était inscrite aux Jeux paralympiques de 2004, établissant un nouveau record en mettant la main sur cinq médailles d'or.

Remarkably, she repeated this accomplishment at the 2008 Paralympic Games, and became the first Canadian woman with a disability ever to be awarded the Lou Marsh Memorial Trophy as Canada's top athlete of the year. Her achievements as both athlete and activist continue to encourage Canadians to recognize high-performance athletes equally, "whether they are in a wheelchair or running shoes.

Elle a incroyablement répété cet exploit aux Jeux paralympiques de 2008 et est devenue la première Canadienne handicapée à se voir décerner le Trophée Lou Marsh, remis à la meilleure athlète de l'année au Canada. Ses réalisations comme athlète et comme activiste continuent d'inciter les Canadiens à reconnaître les athlètes de haut niveau de manière égale, « qu'ils soient assis dans un fauteuil roulant ou chaussés d'espadrilles. »

"There is no such thing as too small or too big a dream. And to have those big dreams, to do everything to make it happen and when they do happen it is a great sense of accomplishment, for you and everyone who is working with you and for your country. It is possible to make these dreams happen and to trust that what you will want to accomplish in life, you have everything to make it happen". (quoted by Chantal Petitclerc in interview with Canada's Sports Hall of Fame in 2013)

« Il n'y a pas de rêve trop petit ou trop grand. Et avoir ces grands rêves, de tout faire pour qu'ils se concrétisent et lorsque cela se produit, cela donne un grand sentiment de réussite, pour toi-même, pour tous ceux qui travaillent avec toi et pour ton pays. Il est possible de faire en sorte que ces rêves se réalisent et de croire que tu as tout ce qu'il faut pour réaliser tout ce que tu veux accomplir dans la vie. » (Chantal Petitclerc, dans une entrevue avec le Panthéon des sports canadiens en 2013)

There was a great deal at stake for the six Canadian women who competed in track and field events at the 1928 Olympic Games in Amsterdam. Together, Florence Jane Bell, Ethel Catherwood, Myrtle Cook, Fanny "Bobbie" Rosenfeld, Ethel Smith and Jean Thompson were pioneering uncharted territory for female athletes, as 1928 marked the first time women's track and field events were included on the Olympic program.

L'enjeu était grand pour les six femmes canadiennes qui ont pris part aux épreuves d'athlétisme aux Jeux olympiques de 1928 à Amsterdam. Florence Jane Bell, Ethel Catherwood, Myrtle Cook, Fanny « Bobbie » Rosenfeld, Ethel Smith et Jean Thompson s'aventuraient en territoire inconnu pour les athlètes féminines, puisque 1928 marquait la première fois que des épreuves d'athlétisme pour femmes faisaient partie du programme olympique.

Marginalized by sexist assumptions that women inherently lacked the stamina and strength required to compete in Olympic-calibre athletics, their participation remained a contentious topic of debate among Canadian organizers. Fearlessly pulling together to overcome adversity, the first Canadian Women's Olympic Track and Field Team owned the podium in 1928, and were quickly dubbed the 'Matchless Six' for their unprecedented achievements.

Marginalisées par les hypothèses sexistes voulant que les femmes ne possédaient pas l'endurance et la force requises pour prendre part aux épreuves d'athlétisme de calibre olympique, leur participation a été un sujet controversé de discussion parmi les dirigeants canadiens. S'entraidant courageusement pour surmonter l'adversité, la premièr  équipe féminine olympique d'athlétisme du Canada s'est approprié le podium en 1928 et elles ont rapidement été surnommées les « Matchless Six » pour leurs exploits inédits.

Bobbie Rosenfeld and Ethel Smith stepped up to capture silver and bronze respectively for Canada in the 100m race. Rosenfeld and Smith along with Florence Jane Bell and Myrtle Cook won gold in record time in the 4x100m women's relay race. In the high jump competition, Ethel Catherwood captured the only individual gold medal ever won by a Canadian woman in Olympic track and field.

Bobbie Rosenfeld et Ethel Smith ont répondu présentes pour respectivement mériter des médailles d'argent et de bronze pour le Canada à l'épreuve du 100 m sprint. Rosenfeld et Smith, en compagnie de Florence Jane Bell et Myrtle Cook, ont gagné la médaille d'or au relais 4X100 m dans un temps record. Au saut en hauteur, Ethel Catherwood a mis la main sur la seule médaille d'or individuelle gagnée par une Canadienne en athlétisme aux Olympiques.

She was a quick study, and thanks in part to the fitness gained from other recreational activities such as curling and cross-country skiing, she was soon among the city's best women bowlers. She continued her career in the 1970s, competing on the local scene in Montreal and frequently representing Canada at the annual Tournament of the Americas in Miami, Florida. In 1974, Townsend returned to the FIQ championships, held that year in Caracas, Venezuela. She captured three medals: gold in the doubles with fellow Montrealer Joanne Walker, as well as silver in the four-women competition and bronze in the five-women event. But it was in 1975 that Townsend achieved international success as a singles bowler.

Elle apprend rapidement et, grâce en partie à la bonne forme qu’elle obtient par l’entremise d’autres activités récréatives telles le curling et le ski de fond, elle se place sous peu parmi les meilleurs quilleuses de la ville. Sa carrière se poursuit dans les années 1970, concourant sur la scène locale à Montréal et représentant fréquemment le Canada aux Tournois annuels des Amériques à Miami en Floride. En 1974, elle revient aux championnats de la FIQ, tenus cette année-ci à Caracas au Venezuela. Elle rafle trois médailles : l’or dans les doubles avec sa collègue montréalaise Joanne Walker, ainsi que l’argent dans la compétition en équipe féminine de quatre et le bronze en équipe féminine de cinq. Mais c’est en 1975 qu’elle atteint la gloire internationale en individuel.

She won the Canadian 10-pin championship and earned a trip to the AMF World Cup in the Philippines. Unfortunately, her clothes and bowling equipment were lost en route to Manila and she had to find replacements, including the special shoes required by left-handed bowlers, in the days leading up to the tournament.

Elle remporte le championnat du Canada au dix-quilles et gagne un voyage à la Coupe du Monde AMF aux Philippines. Malheureusement, ses vêtements et son équipement de bowling sont perdus en route vers Manille et elle ne peut les remplacer, incluant ses chaussures spéciales nécessaires aux quilleurs gauchers, dans les jours qui précèdent le tournoi.

Despite this setback, Townsend found herself ready to bowl 34 games over four days against 28 other women. She was the leading finisher in both the quarter-final and semi-final rounds before meeting her roommate at the tournament, Hattieann Morrissette of Bermuda, in the final. Townsend built up a sizeable lead, winning the first two games of the three-game final, and went on to win the title, 540-509. She became the first Canadian woman and third Canadian to win the AMF World Cup.

En dépit de ce contretemps, elle réussit à se préparer à jouer 34 parties sur quatre jours contre 28 autres quilleuses. Elle termine deuxième en quart de finale et en demi-finale avant de rencontrer sa camarade de chambre, Hattieann Morrissette des Bermudes, à la finale. Cathy accumule une considérable avance, remportant les deux premières parties de la finale de trois, et finit par remporter le titre par 540-509. Elle devient du coup la première femme canadienne et la troisième Canadienne à remporter la Coupe du Monde AMF.

Though slight, sickly, and spindly as a teenager, Williams was a bullet on his Vancouver high school track. In 1926, his incredible speed caught the attention of coach Bob Granger, who immediately took him under his wing and began to prepare the young athlete for the great races of which he knew him to be capable.

D’une stature menue, maladive et frêle à l’adolescence, Percy passe telle une  balle sur la piste de son école secondaire à Vancouver. En 1926, sa vitesse incroyable capte l’attention de l’entraîneur Bob Granger qui le prend de suite sous sa tutelle et entreprend de préparer le jeune athlète en prévision des grandes courses auxquelles il est destiné.

By 1927, Williams had beaten some of the finest sprinters on the west coast and broken his province's records in the 100yd. and 220yd. dashes. Despite his impressive record, few expected Williams to leave his mark on the international track scene, let alone reach the Olympic podium.

En 1927, Percy a déjà défait quelques-uns des meilleurs sprinters sur la côte Ouest et fracassé les records provinciaux aux courses de vitesse de 100 et 220 verges. En dépit de son bilan impressionnant, peu s’attendent à ce que Percy fasse sa marque sur la scène internationale, et encore moins qu’il monte sur le podium olympique.

Canadians were stunned on July 29, 1928, when the news broke that 19-year-old Williams had won the Olympic gold medal in the 100m event, beating out the favoured runners from England, Germany, and the United States. This, however, was only the beginning. Three days later, the Canadian underdog whipped the world's best once again in the 200m race, establishing himself as the fastest man on earth.

Le 29 juillet 1928, les Canadiens sont abasourdis par la nouvelle que le jeune Percy Williams de dix-neuf ans vient de gagner la médaille d’or olympique dans l’épreuve du 100m, l’emportant sur les coureurs favoris d’Angleterre, d’Allemagne et des États-Unis. Cet exploit n’est d’ailleurs qu’un début. Trois jours plus tard, le non-favori canadien bat à plates coutures les champions du monde une autre fois dans la course du 200m, se distinguant comme l’homme le plus rapide au monde.

Unlike many athletes, Donovan Bailey wasn't always interested in making a name for himself at the Olympics. He worked as a successful marketing and investment consultant for several years before starting serious training in track and field.

Contrairement de nombreux athlètes, Donovan Bailey n’a pas toujours rêvé de se faire une réputation aux Jeux olympiques. Il travaille pendant plusieurs années comme conseiller en marketing, puis comme conseiller en investissements, avant de se lancer dans un entraînement sérieux en athlétisme.

Under the tutelage of coach Dan Pfaff, Bailey quickly honed his skills and began taking first place wins in the 4 x 100m relay at both the Commonwealth Games and the Francophone Games in 1994, as well as the 100m race at the 1995 Canadian Championships in Montreal.

Sous la tutelle de l’entraîneur Dan Pfaff, Donovan affine rapidement ses habiletés et commence remporter les premières places dans les relais 4 x 100 m aux Jeux du Commonwealth et aux Jeux de la Francophonie en 1994, ainsi qu’au 100 m aux Championnats canadiens de 1995 Montréal.

Bailey remained on top at the 1995 World Championships in Goteborg, Sweden, winning first place in both the 100m race and the 4 x 100m relay. He claimed first place in both of these races once again at the 1996 Olympics in Atlanta, setting a new world record of 9.84 seconds in the 100m sprint. These fantastic feats earned Bailey the rare triple title of World Champion, Olympic Champion, and World Record Holder in the 100m race, an achievement that has been accomplished by only one other athlete.

Il garde la tête du peloton aux Championnats mondiaux de 1995 Goteborg en Suède, remportant la première place au100 m et au relais 4 x 100 m. Il revendique encore une fois la première matche du podium dans ces deux épreuves lors des Olympiques de 1996 Atlanta, établissant un nouveau record mondial de 9,84 secondes dans la course de vitesse. Ces fantastiques exploits lui valent le rare triplé de Champion du monde, Champion olympique et détenteur du record mondial au 100 m  une prouesse réalisée que par un seul autre athlète.

In 1997, Bailey beat American sprinting champion Michael Johnson in a much publicized 150m race to determine who was the "World's Fastest Man." He was named Sprinter of the Decade by Track and Field News in 2000.

En 1997, Donovan défait le champion de vitesse américain Michael Johnson lors d’une course de 150 m extrêmement médiatisée et qui visait déterminer celui qui serait « l’homme le plus rapide au monde ». En 2000, il reçoit le titre de « Coureur de vitesse de la décennie » du Track and Field News.

In the case of Gary Cowan, sub-par performance is what made him a champion. He was only 28 years old in 1967 when he was inducted into Canada's Sports Hall of fame, and by then he'd already created a lasting imprint in the world of golf. He first shot into national prominence in 1956 by winning the Ontario and Canadian junior titles. Five years later, Cowan was Canadian amateur champion. He was also a runner-up for this title on three occasions, in 1959, 1960, and 1964.

Dans le cas de Gary Cowan, ce sont des performances sous la normale qui font de lui un champion. Il n’est âgé que de 28 ans lorsqu’il est intronisé au Temple de la renommée du sport du Canada en 1967 et dès lors, il a déja creusé une marque permanente dans le monde du golf. Il devient très vite éminent sur la scène nationale en 1956 alors qu’il gagne les Championnats juniors de l’Ontario et du Canada et se retrouve Champion canadien amateur cinq ans plus tard. Il termine aussi deuxième à ce même titre à trois reprises, soit en 1959, 1960 et en 1964.

In 1964, he added another noteworthy feat to his growing list of accomplishments by finishing in a tie for low amateur in the Masters tournament at Augusta, Georgia. Winner of almost every competition open to a Canadian amateur, he peaked with a thrilling one-stroke victory over Deane Beman in the 1966 U.S. Amateur at Ardmore, Pasadena.

En 1964, il ajoute un autre exploit remarquable à sa longue liste de réalisations terminant à égalité pour le pointage le plus bas parmi les joueurs amateurs au Tournoi des Maîtres à Augusta, en Georgie. Gagnant de presque toutes les compétitions ouvertes aux amateurs canadiens, il atteint son apogée en 1966 en remportant par un coup la victoire sur Deane Beman au Championnat amateur des États-Unis à Ardmore, à Pasadena.

Originally from British Guyana, Phil Edwards moved to Canada with hopes of furthering his running career and participating in the Olympic Games. His aspirations were more than fulfilled; Edwards soon became one of Canada's most prized track-and-field stars of the late 1920s and early '30s, as well as its most decorated Olympic athlete. In all, Edwards, the "Man of Bronze," won five bronze medals from three Olympic Games.

Originaire de la République de la Guyana, Phil Edwards immigre au Canada dans l’espoir de poursuivre sa carrière en athlétisme et de participer aux Jeux Olympiques. Ses vœux seront plus qu’exaucés ; il devient rapidement un des plus brillantes étoiles d’athlétisme de la fin des années 1920 et début 1930, ainsi que l’athlète olympique le plus décoré. Au total, Phil Edwards, « l’homme de bronze », remportera cinq médailles de bronze à trois Jeux Olympiques.

At the 1936 Olympic Games in Berlin, Dr. Phil Edwards was named captain of the Canadian Olympic team. Edwards was the perfect fit for the role; he had captained McGill's University track team to five successive championships and had won four Olympic bronze medals at the 1928 and 1932 Olympic Games. His selection as captain, however, was a powerful statement since Germany intended to use the Games as a means to showcase the "superiority" of the Aryan race, and Edwards was a black Canadian. Adolf Hitler, and his propaganda expert, Joseph Goebbels, used the Berlin Games to promote Nazi ideals, which included the belief of the inferiority of non-White groups.

Lors des Jeux olympiques de 1936 à Berlin, le docteur Phil Edwards était capitaine de l'équipe olympique canadienne. Il était l'homme parfait pour le rôle: il a été capitaine de l'équipe d'athlétisme de l'Université McGill, cinq fois championne, en plus d'avoir remporté quatre médailles de bronze lors des Jeux olympiques de 1928 et 1932. Sa nomination était cependant lourde de sens : les Jeux olympiques étaient l'occasion pour l'Allemagne de démontrer la « supériorité » de la race aryenne, et Phil était noir. Pour Adolf Hitler, et son expert de la propagande, Joseph Goebbels, les Jeux de Berlin étaient un outil de promotion des idéaux nazis, et notamment de l'infériorité des groupes autres que Blancs.

In the 800-metre track final, Edwards raced to third place to take the bronze medal, and in doing so, became Canada's most decorated Olympic athlete during the twentieth century. In such a racially tense atmosphere, Edwards, along with other black athletes from around the world, continued to run in the face of racism. On the way back to Canada, the Canadian Olympic team stopped to stay the night at an English hotel, but other patrons began kicking up a fuss at the presence of a black man in their midst. In a gesture of solidarity, the team stood up for Edwards and they left for a safer and more welcoming night stay elsewhere.

Lors de la finale du 800 mètres, Phil a terminé en troisième place et décroché la médaille de bronze, ce qui a fait de lui l'athlète olympique canadien le plus décoré au vingtième siècle. Malgré la tension raciale ambiante, Phil et d'autres athlètes noirs de partout dans le monde ont couru à la barbe du racisme. Sur le chemin du retour au Canada, l'équipe canadienne a voulu passer la nuit dans un hôtel anglais, mais des clients se sont plaints de la présence d'un Noir. Dans un geste de solidarité, l'équipe a quitté l'endroit pour un toit plus sûr et accueillant où passer la nuit.

After his return to Canada, Edwards enlisted in the Army and served as a Captain fighting against the Nazi regime in World War II. But Edwards did not just confront racism on the track and on the battlefield; he also challenged the racist stereotype that black people are not intelligent. Edwards graduated as a medical doctor from McGill University in 1936, and he also received a graduate diploma specializing in tropical diseases for his pioneering medical work.  

Après son retour au Canada, Phil s'est enrôlé dans l'armée et a combattu le régime nazi comme capitaine pendant la Seconde Guerre mondiale. Ce n'est pas seulement sur la piste et au front que Phil a combattu le racisme, il a aussi fait taire le préjugé voulant que les Noirs ne soient pas intelligents. En 1936, il a obtenu son doctorat en médecine de l'Université McGill en plus d'un diplôme universitaire supérieur spécialisé en maladies tropicales pour son travail précurseur.

In the history of Canadian sport, Terry Fox stands out as an exceptional symbol of courage, compassion and hope. He remains one of Canada's most beloved sports heroes because of the extraordinary lengths he went to help others in the face of hardship, suffering and loss. Born in Winnipeg in 1958, Terry became active in sports while growing up in Port Coquitlam, B.C. After turning 18 he was diagnosed with bone cancer and forced to have his right leg amputated above the knee.

Dans l'histoire du sport canadien, Terry Fox se démarque comme un symbole exceptionnel de courage, de compassion et d'espoir. Il est jusqu'à présent un des héros sportifs les plus aimés du Canada en raison des efforts considérables qu'il a déployés afin d'aider les autres face à l'adversité, la souffrance et la mort. Né à Winnipeg en 1958, Terry Fox a grandi à Port Coquitlam en Colombie-Britannique en pratiquant plusieurs sports. À 18 ans, les médecins diagnostiquent chez lui un cancer des os qui l'oblige à subir l'amputation de sa jambe droite au-dessus du genou.

While recovering in hospital, he was inspired by the other young cancer patients he met who were facing uncertain futures with tremendous bravery and hope. The same illness that changed his body so dramatically had strengthened his spirit, and once he had recovered Terry decided to run across Canada to raise funds for cancer research.

Alors qu'il récupère à l'hôpital, il est inspiré par les jeunes cancéreux qui font face à un avenir incertain avec une bravoure exemplaire, sans jamais perdre espoir. Cette même maladie qui avait transformé son corps de façon si dramatique avait renforcé son esprit, et dès son rétablissement, Terry décide de traverser le Canada en courant pour recueillir des fonds pour la recherche contre le cancer.

Terry spent 18 months conditioning, running over 5,000 kilometres to perfect a unique shuffling gait that enabled him to run long distances with a prosthetic leg. Dubbed the Marathon of Hope, his cross-country journey began in St. John's, Newfoundland on April 12, 1980.

Terry passe 18 mois à se préparer, courant plus de 5000 km en vue de perfectionner cette foulée caractéristique qui lui permettrait de parcourir de longues distances avec une jambe artificielle. Nommé  le Marathon de l'espoir, son périple d'un océan à l'autre commence à St. John's, Terre-Neuve le 12 avril 1980.

After 143 days and 5,373 kilometres Terry was forced to stop running outside of Thunder Bay when cancer was discovered in his lungs. Returning to B.C. for treatment, he lost his second battle with the disease and passed away at the age of 22 on June 28, 1981. However, his legacy lives on in the Terry Fox Run, an annual fundraising event held in communities across Canada and around the world that has raised millions of dollars worldwide for cancer research in the wake of his passing.

Après 143 jours et 5 373 kilomètres, Terry se voit forcé d'arrêter sa course juste avant d'atteindre Thunder Bay, lorsque le cancer a été découvert dans ses poumons. De retour en Colombie-Britannique pour son traitement, il perd sa deuxième bataille contre la maladie et décède à l'âge de 22 ans, le 28 juin 1981.  Toutefois, son héritage perdure à travers la Journée Terry Fox, un événement annuel de collecte de fonds organisé dans les communautés d'un bout à l'autre du Canada et dans le monde, qui a permis d'amasser des millions de dollars pour la recherche contre le cancer après sa mort.

Archer Lucille Lessard faced many a taunt from male colleagues, but she found the best way to overcome them was to keep competing and keep winning. She was introduced to archery by a high school teacher, Leonard Brisson, who just happened to be a national team coach.

Accablée d’injures par ses collègues masculins, l’archère Lucille Lessard réalise que le meilleur moyen de les surmonter est de continuer à concourir et à gagner. Initiée au tir à l’arc par Léonard Brisson, un de ses professeurs du secondaire et entraîneur de l’équipe nationale, elle remporte son premier championnat junior en 1972, à l’âge de quinze ans, terminant deuxième dans l’épreuve de tir à l’arc sur cible en plein air.

As a 15-year-old, she won her first national championship in 1972 as a junior in field archery, placing second in the outdoor target event. 1974 was Lessard's breakout year. She won her first of three consecutive indoor national titles and at the Canadian championships claimed first place at the senior level, despite being just 17, in both the target outdoor and field events.

L’année suivante, le championnat national junior de tir sur cible extérieur viendra s’ajouter à collection de trophées. 1974 qui enclenche sa carrière. À dix-sept ans, elle remporte le premier de trois titres nationaux consécutifs en salle et, aux Championnats du Canada, ravit la première place au niveau senior aux épreuves de tir à l’arc sur cible et à l’extérieur.